Comme dans tous les arts, la transmission des compétences en aïkido se fait de maître à
élève.
L'aïkido traditionnel se pratique dans un dojo avec un maître, et non pas via internet ou
des
vidéos.
Ceux qui agissent ainsi, sont incompétents, ce sont les mêmes qui produisent des vidéos
dans ce
but.
Les vrais maîtres, compétents, n'agissent jamais de cette manière, car cela va à l'encontre
de
l'esprit martial.
C'est la négation même de ce que l'on veut enseigner, un paradoxe inacceptable.
**Pourquoi l’aïkido traditionnel ne s’apprend pas avec des vidéos ?**
L’aïkido, art martial japonais fondé par Morihei Ueshiba,
est bien plus qu’une simple technique de
self-défense : c’est une voie (un « do ») qui allie le corps, l’esprit et l’énergie.
Apprendre l’aïkido
traditionnel uniquement à travers des vidéos, sans la présence d’un maître et sans la
pratique régulière
au dojo, est une illusion dangereuse. Voici pourquoi.
### 1. **L’aïkido est un art de la transmission directe**
L’aïkido repose sur une transmission orale et gestuelle, héritée de la tradition martiale
japonaise qui ne se limite pas à la technique.
Il ne suffit pas d'avoir une "Kalachnikov" pour être instentanément un soldat compétent.
Les techniques (waza) ne sont pas de simples enchaînements mécaniques : elles demandent une
compréhension fine du timing, de bases ma-ai, awase, ki, kimusubi etc... notions qui font de
la technique de l'aÏkido et pas une carricature comme seule peut en produire les vidéos
martiales.
Ces subtilités ne peuvent être saisies qu’à travers l’expérience directe, sous l’œil et la
guidance d’un enseignant qualifié ayant une réelle expérience martiale.
Une vidéo, aussi bien réalisée soit-elle, ne peut corriger une posture.
### 2. **Le rôle essentiel du partenaire (aïte et pas uke)**
L’aïkido se pratique à deux : tori (celui qui exécute la technique) et aïte (celui qui
reçoit).
Le pratique de celui qui subit est aussi fondamental que celui qui éxécute la technique:
il permet à tori de comprendre l’efficacité et la justesse de son geste avec son corps ce
sont les 2 faces d'une même chose car on subit une technqiue en appliquant les mêmes
enseignements qu'en l'exacutant un moyen de comprendre que la tradition c'est vrai tout e
temps en toutes circonstances contrairement aux modes ephémères.
Les occientuas on beaucoup de peine à comprendre cela ils car sont à l'opposé.
Il est impossible de ressentir la fluidité, l’équilibre, ou la puissance
d’une technique, mais surtout de la contrôler.
Les vidéos ne remplacent pas la sensibilité, l’écoute et l’adaptation mutuelle
que développe la pratique avec un partenaire en chair et en os.
L'aïkido est une arme
Une arme ne doit pas blesser celui qui l'utilise c'est la base martiale.
Si une pratique martiale vous détruit sous prétexte de pseudo effcacité comme on le voit à
profusion sur le net vous êtes dans l'erreur, vous vous faites arnaquer.
Peu importe vos compétences en tant que combattant, un combattant affaibli, grabataire se
défendra moins bien qu'un combattant en pleine forme.
Ainsi, si la pratique vous détruit ou vous handicape pour quelque raison que ce soit, vous
êtes à l'opposé de l'esprit martial dont l'objectif est de vous rendre meilleur sens du
terme "do".
L'aïkido c'est la maitrise le respect de ses limites, la technique martiale est l'outil
ultime de toutes vos errers et c'est souvent trop tard c'est laisser une chance à
l'adversaire.
### 3. **Le danger de l’auto-illusion**
Apprendre seul, devant un écran, expose à deux risques majeurs :
**L’acquisition de mauvaises habitudes** :
sans feedback immédiat, on peut répéter des erreurs pendant des années, rendant
ensuite la correction très difficile.
**La fausse maîtrise** :
on peut croire maîtriser une technique parce qu’on la voit et
qu’on la reproduit approximativement, alors qu’en réalité, elle serait inefficace
face à un adversaire réel.
### 4. **L’aïkido, une discipline spirituelle et martiale**
L’aïkido n’est pas un sport, mais un art martial qui vise à l’harmonisation de l’énergie
(ki).
Cette dimension ne peut s’acquérir que par une pratique assidue, dans le respect des rites
et de l’éthique du dojo.
Le maître (sensei) n’enseigne pas seulement des techniques :
il transmet une philosophie, une attitude, une façon d’être. C’est cette dimension humaine
et spirituelle
qui fait la richesse de l’aïkido, et qui ne peut être captée par une vidéo.
### 5. **L’incompétence de ceux qui prétendent apprendre ainsi**
Ceux qui croient pouvoir apprendre l’aïkido traditionnel par vidéos se trompent sur la
nature même de cet art.
Ils risquent de développer une pratique superficielle, voire dangereuse, tant pour
eux-mêmes que pour leurs éventuels partenaires.
Un véritable pratiquant d’aïkido sait que la progression passe par l’humilité, la
répétition, et la relation maître-élève, dans le cadre structurant du dojo.
**En conclusion** :
l’aïkido traditionnel ne s’apprend pas en regardant des vidéos.
Comme tous les arts martiaux authentiques, il exige la présence d’un maître, la pratique
régulière avec des partenaires, et l’immersion dans la culture du dojo.
Toute autre voie n’est qu’une pâle imitation, et ceux
qui s’y engagent s’exposent à l’incompétence et à l’illusion.